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Atelier

J’ai commencé par apprécier la littérature.

La création et la lecture de la peinture lui sont semblables : tour à tour on crée, assemble, ou encore découvre, analyse et se laisse surprendre par tant de détails qui constituent un ensemble.

Il m’arrive souvent de laisser un moment un tableau pour y réfléchir, comme à un assemblage, une composition progressive et echélonnée de séquences,

mais ce que j’aime le mieux est quand le geste est juste spontané.

Spontanéité et réflexion, les deux ne sont pas incompatibles.

On se laisse aller, s’exprime librement et s’affirme sans contrainte.

 

L'art est un domaine personnel où n’interfère pas le regard extérieur.

Une infinie possibilité de couleurs et de formes ; le carré est celui où je me sens le plus libre, car il laisse place au plus grand nombre de choix tout en rassurant par sa rigueur.

Matières, formats : infiniment petit ou infiniment grand : tant de différences…

Une liberté totale dans l’art.

Un petit aperçu de l’atelier...

 

L'’abstrait a ma préférenceet j’aime travailler avec beaucoup d’éléments à portée de main.

Il recouvre toutes les formes de peinture, et c’est là qu’on se sent le plus libre.

Les évolutions sont incessantes, même si le travail  d’artiste comporte des phases.

Les expositions que je préfère sont celles avec Laurence Obrecht, céramiste et amie, car peinture et céramique sont deux styles d’art qui se complètent bien.


L'association la Cigogne à Tiroirs  organise plusieurs fois par an des expositions de plus intéressantes. 

 

Hapening et land art

Humour, Art et Nature, deux éditions de land art au Hohwald

Lors de ces deux éditions, une demi douzaine d'artistes ont installé leurs oeuvres, la plupart du temps comiques, intriguantes ou tout simplement esthétiques, le long d'un parcours de randonnée en forêt. En 2009, une conteuse a accompagné les promenades organisées, pour ponctuer des ses histoires le parcours poétique.

Des insectes un peu huppés, 2009

Pour la dérision, ces insectes faits de boîtes de cachou Lajaunie, petite décoration de Noël, vernis à ongle désuet, ou autre élément de recup’ art semblent se prendre au sérieux...

Remis dans leur environnement naturel, ils constituent un joli petit monde qui sera bien vite balayé par un coup de ‘Baygon’, cette redoutable arme chimique anti-insecte créée de la main de l’homme.

Fable de La Fontaine, revisitée ? la morale en serait :

'Il y a toujours plus fort que soi, ne jamais se croire trop élevé pour ne rien craindre.'

 

Points de vue et destins, 2005 

Cette installation : de petites cages humaines aux intérieurs chaleureux (cheminée, chaises faite de rouleaux de papier journal, telle la technique des paperolles) visait à démontrer l’importance des choix que nous faisons et qui peuvent nous mener dans des environnements différents.

Selon les angles, ces cagettes d'habitation pouvaient être vues avec des décors différents qui leur donnaient une autre nature.

L’importance, aussi, de se construire un intérieur (non seulement au premier sens du terme, mais aussi une personnalité solide) qui puisse tenir dans n’importe quelle situation.

 

Destroy art

Un peu moins convaincue par le concept, j’ai tout de même participé à une de ces performances. Il faut avouer que se défouler à coup de masse sur un objet de  cette envergure, et symbole, même, d’une certaine richesse (une voiture) était quelquechose d’assez particulier.

Le faire devant une centaine de personnes encore plus. Rassurée par la présence de mon ami Patrice, qui lui est plus expérimenté en la matière ;-) et de DJ Joy pour la musique, je me suis tout de même entaillé 2 doigts lors du show (d’où mon absence du film sur la partie ‘artistique’ lors du début de la mise en peinture de la voiture).

Cela restera un souvenir fort.

 


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